Suite de l’€™affaire de comprimés de Dafalgan en Géorgie...

L’une des deux femmes de nationalité française retenues en Géorgie pour possession de Dafalgan codéiné a eu son procès le jeudi 08 aout dernier. Le résultat de ce procès a été favorable car elle a pu quitter le pays, le même jour. Vous vous demandez peut-être pourquoi on les a arrêtés pour des simples comprimés Dafalgan ? Parce que ce comprimé légal en France ne l’est pas en Géorgie. La deuxième française arrêtée pour la même raison attend toujours son procès. Hatice Kaynar, une femme de 36 ans, est donc toujours bloquée dans cette république du Causace.

La fin d’un vrai cauchemar pour Arzu Bilici

Arzu Bilci, la femme qui a pu revenir dans son pays « saine et sauve », était en séjour familial en Turquie. Elle voulait se rendre en Géorgie, juste à quelques kilomètres de là.

Suite de l’€™affaire de comprimés de Dafalgan en Géorgie...

C’est en passant par la douane pour prendre son avion qu’elle a été retenue durant plus de trois heures à cause des quelques comprimés Dafalgan qu’elle avait sur elle. Ce sont des médicaments antidouleur, tout à faits légaux dans l’Hexagone. C’est ensuite qu’elle avait été mise en garde vue. Il est à noter qu’avant de quitter la Géorgie, madame Bilici a dû payer une amende de 2500 euros.

Dafalgan, un analgésique interdit en Géorgie

En France, le Dafalgan est un médicament utilisé pour lutter contre les maux et douleurs. En Géorgie, ce comprimé qui contient de la codéine est considéré comme un produit dopant. La codéine est une morphine issue de la plante de pavot dont on utilise pour créer de l’opium.

Tout le monde est donc préconisé de bien vérifier si la nature de leurs médicaments est autorisée ou non avant de franchir une frontière. Il faut bien s’informer auprès des ambassades pour éviter ce type de problème.